« What Would Jesus Do ? » voici la question que beaucoup de chrétiens se sont posés. La maxime « Qu’aurait fait Jésus à ma place ? » a été popularisée dans les années 90 d’abord aux Etats-Unis puis dans les années 2000 en France.

Cette question avait pour but d’aider les chrétiens à mieux vivre leur foi face à certaines situations de vie : relations, lifestyle…

Posons-nous donc la question : What would Jesus Do ?

What would Jesus Do ?

Jésus, c’est :

  • 37 Miracles relatés dans 4 évangiles
  • 25 Prédications
  • 33 Paraboles

A la vue de ces chiffres, on pourrait être amené à se dire : « Bah, ça va… ». Effectivement, certains prédicateurs ont bien plus de prédications à leur actif et presque autant d’illustrations. Certains même, peuvent prétendre être le vecteur de bien plus de miracles.

Mais remettons un peu ces chiffres dans le contexte de la Bible :

Jésus, c’est 3 ans de ministère. Une fois compilés, les 4 évangiles nous rapportent environ 3 mois de la vie de Jésus.

Le premier miracle public relaté par les évangiles est l’eau transformé en vin durant les noces de Cana. Ce miracle marque le début du ministère public de Jésus.

Mais pour que Marie, sa mère, vienne voir Jésus pour lui demander de faire quelque chose, on peut supposer que Jésus avait déjà accompli des miracles dans le cercle familiale.

Maintenant que ces chiffres sont placés dans ce contexte, qui peut prétendre dire qu’en 3 mois seulement, il a accompli plus que Jésus ?

Pourtant, Jésus lui-même nous encourage à le faire :

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père;

Jean 14:12

Jésus n’a jamais refusé de bénir quelqu’un qui en avait vraiment besoin. Voici ce que Jésus faisait : Il proclamait le Royaume de Dieu, il brisait ce qui rendait captif les Hommes, il guérissait les malades.

Comment Jésus était capable de faire ces choses ? Tout partait de :

What Would Jesus Feel ?

« Qu’aurait ressenti Jésus à ma place ? » est probablement une question que l’on se pose rarement. Pourtant, Jésus était quelqu’un qui était souvent remué par ses sentiments :

  • « Alors il leur dit: « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » – Matthieu 25:38, Marc 14:33
  • « Emu de compassion » – Marc 1:41-43
  • « Un regard de colère, navré de l’endurcissement de leur coeur » – Marc 3:5
  • « Il en eut pitié » – Marc 6:34
  • « J’ai pitié de la foule » – Marc 8:2-3
  • « Alors Jésus fixa sur lui son regard et l’aima. » – Marc 10:21

Il existe un point commun entre tout ces sentiments, c’est qu’ils sont tous tournés vers l’autre. 

Quand nous sommes face à des situations de crise dans la vie des gens, quels sentiments nous animent ? Sommes nous plus intéressés par la gratification personnelle d’avoir aider quelqu’un ? Ou sommes-nous profondément altruiste ?

Jésus était altruiste.

Et ainsi naquit une névrose…

Nous rêvons tous d’avoir un ministère puissant : imposer les mains et guérir les malade, et accomplir des miracles… Ou encore avoir des révélations puissantes sur la vie de notre entourage… Pouvoir prophétiser…

Face à nos vies stériles, notre motivation pourrait être entachée. Puis, nous finissons par nous contenter des quelques miettes de bénédictions qui tomberaient de la table des grand ministères…

Ainsi naquit la névrose de beaucoup de chrétiens désireux d’avoir une vie fructueuse… Ce qui a permit à Jésus de « faire' » et de « ressentir » c’est :

What would Jesus Be ?

Ne cherchez pas une bonne traduction, « Qu’aurait été Jésus à ma place ? »… Ca ne sonne pas vraiment… Mais la question est « Qui était Jésus ? »

Voici la citation d’un poète américain :

“To be nobody but yourself in a world which is doing its best, night and day, to make you everybody else – means to fight the hardest battle which any human being can fight; and never stop fighting”. 

e. e. cummings

« N’être personne d’autre que vous-même dans un monde qui fait de son mieux, jour et nuit, pour faire de vous quelqu’un d’autre, est le combat le plus dur qu’un être humain puisse combattre, il ne cessera jamais de se battre.« 

Si Jésus pouvait autant « ressentir » et autant « faire« , c’est qu’il n’avait aucun doute sur qui il était : Dieu, le fils.

Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.

Jean 14

Sommes nous conscient de qui nous sommes en Christ ? Où en êtes vous vis à vis de votre identité en Christ ?

C’est quand nous aurons pleinement compris que nous sommes héritiers de toutes les bénédictions de Dieu, que nous sommes fils et filles du Dieu puissant que nous pourrons « ressentir » et « faire » comme Jésus.

Ma prière pour aujourd’hui : « Seigneur, aide moi à être avant de vouloir faire. Aide moi à vivre pleinement ma nouvelle identité en Christ. Amen !« 

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